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Chapitre ii


es travaux de la ville souterraine étaient achevés depuis longtemps. Mais Dorcas avait conservé l’habitude d’y venir chaque jour passer de longues heures pour rêver de Praxilla. Ici du moins rien ne distrayait sa pensée ; il était lui-même comme un homme nouveau dans cette cité funèbre, un homme presque dépouillé de sa chair et des habituelles passions terrestres, et déjà initié par le désir aux joies idéales qu’on doit ressentir par delà la mort. Ainsi, dans cette solitude et dans ce silence, son