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le colosse de rhodes

d’autres demeures mystérieuses, d’autres jardins enchantés où le dieu-Solaire se reposait de sa course ; au delà, c’était l’Ultima Thulé des anciens Mages, où tout était repos et douceur.

Et les Signes et les Figures écrits sur la voûte céleste, et tout le langage muet et infaillible des astres que Stasippe épelait avec une foi patiente à chaque lunaison nouvelle, disaient cette nuit-là que rien ne peut empêcher les hommes de souffrir, mais que dans l’harmonieuse beauté du ciel il y a une consolation pour toutes les larmes de la terre.