merveilles du ciseau antique cachées sous des couches de couleur. (Gau, Antiquités de la Nubie, p. 17.)
Les deux sœurs jumelles ou didymes qui faisaient partie des hiérodules du temple avaient pour fonctions principales d’offrir à Sérapis des libations funèbres. C’étaient des choéphores ; les libations jouaient un grand rôle dans le culte de Sérapis.
Le papyrus du Louvre no 22, qui est la minute d’un placet adressé au roi Ptolémée Philometor, commence par ces mots :
« Au roi Ptolémée et à la reine Cléopâtre, sa sœur, dieux Philométors, salut :
« Tayes et Thaous, sœurs jumelles, exerçant des fonctions religieuses dans le grand temple de Sérapis… du nombre de celles qui font des libations à Sérapis pour vous et pour vos enfants… »
Diodore de Sicile reconnaît que, suivant une opinion contemporaine, Sérapis n’est autre qu’Osiris (liv. I, ch. xxv) ; plus tard, Martianus Capella,