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CLÉOPÂTRE

anciens auteurs dans ceux du mimusops, arbre originaire de l’Abyssinie et de l’Afrique tropicale. Ses fruits se trouvaient parmi les restes des repas funèbres et les feuilles étaient entrelacées avec les fleurs et le feuillage des couronnes et des guirlandes.

Les baies rouges et sucrées des mimusops, qui se trouvent en quantité dans les forêts du Soudan et de l’Abyssinie, s’accordent avec les paroles de Diodore qui vante la saveur du fruit du perséa.

Les anciens Égyptiens cultivaient cet arbre, lequel, à en juger par son emploi dans les rites funèbres, devait avoir une signification symbolique importante. Le perséa était l’arbre de vie de l’ancienne théosophie égyptienne : il était consacré à Hathôr. On voit souvent sur les monuments des dernières dynasties la déesse surgir de la cime du perséa pour verser de sa main l’eau de la vie sur le défunt, comme il est dit dans les inscriptions funéraires.

(Néroustos-Bey, Étude archéologique et topographique sur l’ancienne Alexandrie.)
NOTE 6

Ces canots en terre cuite sont mentionnés par Strabon (L. XVII). « On a soupçonné avec quelque