Page:Berthelot - La grande encyclopédie, T08, Brice-Canarie.djvu/700

Cette page n’a pas encore été corrigée

CADENAS — CADENCE - 588 — plus généralement, l’anse n’a pas de queue, et s’ouvre à charnières (fig. 6). La tonne donnée aie genre de serrure est, comme nous l’avons dit en commençant, très variable : il y a des cadenas ronds, ovales, en écussons, en cylindres, en triangles, en cœur, en houle, etc. ; on en fait à secret , à combinaison. Ceux de ce dernier genre n’ont pas de ciel ; ils sont formés par la réunion de plusieurs viroles portant des lettres de l’alphabet ou d’autres signes (fig. 7) ; s’il y a, par exemple, trois viroles, le cadenas re peut s’ouvrir que quand les trois lettres, ou Fie. lignée déterminai, sont sur une même ligne dont la direction est tracée sur chacune des plaques qui termine la pi*©». L. lv.vu :. liini.. : De Labordh Notice dea émaux, Gloaaaire ; 181. — i"i.i i i -i i 1 h . Dictionnaire raiaonné du i t Jl. " Cadenaa. — Gi gique, e Cadenaa. CADENCE. I. Musique. — Ce mot désigne, en harmonie. mie elitite ou terminaison de phrase, ou, lout au moins, une sorte de repos pour l’oreille, une démarcation entre deux membres de phrase. Les cadences, dans le discours raulical, correspondent aux ponctuations, repos, signes suspensifs, dans le discours parlé. 11 faut cependant noter ee point que le mot de cadence indique toujours l’idée d’harmonie, d’accord, car les silences, soupirs, pauses, etc., peuvent suspendre, ponctuer en quelque façon une phrase musicale sans qu’il y ait cadence le moins du moule. Mi cad. as û 1 <te dorien een’i. 2 cad. desc. (f n o — J -ë- " "’ ’ ° o-" tlode phrygii n Mode Ivdien 5ë Fie Mo le myolydien 1 2 Le mot de cadence vient naturellement du latin cadere, to liber, qui, dès l’époque de Cicéron, s’appliquait à la manière de conclure une phrase parlée ou écrite. Dans une cadence, il y a donc enchaînement d’accords ; suivant que cet enchaînement est conduit jusqu’à sa conclusion ou arrêté avant cette conclusion, l’oreille éprouve une sensation de repos absolu, parfait , ou une sensation de repos relatif, imparfait, ou une attente qui peut aller jusqu’à la complète incertitude. De là proviennent les distinctions établies entre les différentes sortes de cadences, et la terminologie en usage : cadences parfaites, imparfaites, rompues ou évitées, demi-cadences. beaucoup d’auteurs distinguent les cadences en mélodiques et harmoniques. La cadence est mélodique lorsqu’elle résulte du déplacement d’une seule partie harmonique, formant mélodie ou chant. Elle est ascendante ou descendante, suivant la nature de son mouvement. Historiquement, c’est dans l’ancienne musique d’église que ces cadences mélodiques apparaissent. La fig. 1 donne quelques cadences ascendantes et descendantes, accompagnées de leurs formes altérées. Les cadences sont harmoniques lorsqu’elles résultent du mouvement de deux ou plusieurs parties (fig. 2). En harmonie, on distingue les cadences en parfaites, imparfaites, etc. La cadence parfaite est celle qui termine un morceau par l’accord de tonique à l’état direct, précédé par l’accord de dominante à l’état direct, s’il s’agit d’accords consonants ; s’il s’agit d’accords dissonants, on trouvera dans les traités d’harmonie les règles plus ou I } I .. ’ H moins utiles que les professeurs = ®EE||E -- " ont coutume de poser et dont un énoncé rationnel est à peu près impossible. Disons seulement que les accords de la suite doivent pouvoirse déduire de l’un des degrés de l’accord final, lequel est forcément l’accord parlait de tonique du ton que l’on veut affirmer. De plus, il faut que le dernier accord puisse se résoudre naturellement, note par note, sur cet accord parfait de Ionique. La fig. 2 a déjà donné un exemple de cadence parfaite formée par l’accord de septième de dominante qui se résoud sur celui de tonique. La cadence imparfaite, selon la plupart des auteurs français, est celle qui, composée de même façon qu’une cadence parfaite, présente l’accord final de tonique à l’état de renversement (fig. 3). Certains vont même jusqu’à nommer imparfaite une cadence où l’accord de dominante précédant celui de tonique n’est pas à l’état direct, mais renversé. En Allemagne et en Angleterre on fait rentrer avec raison ces cadences dans la catégorie des cadences parfaites, et l’on réserve l’adjectif imparfaites pour les demi-cadences. La demi-cadence est celle qui aboutit à l’accord de dominante (le plus souvent a l’état direct). On en trouvera É w m $5=^ ^ a :n Fie. 4. un exemple dans ce passage de Beethoven, extrait de la symphonie en ut mineur (fig. 4). In curieux exemple Fig. 5 de demi-cadence employée pour terminer un morceau es ! du à Robert Schnmann. dans sa ravissante petite pièce V Enfant priant (fig. .'>). On dit que la cadence est une cadence rompu, lorsqu’une phrase incline vers la cadence parfaite et qu’elle s*m>