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seigneur (Chàlon, Cusset, lUtil, in-i), dans le t. l, et l’Éloae de Pierre Abélard (s. l. n. d.), dans le t. 11. •’ L. Iex.

BiBL. : Abbè Papillon , UMiolhèque des auteurs de ISoiiraoïine ; 17 15, t. 1, p. 14. .

BÈRTAUX (Jean Di ;i>LF.ssis-),dessinateurct graveur trançais, né à l’aris en 1747, mort en 1818. A signt^ d’abord BertaiLC, et s’est fait connaître plus lard sons le nom de Dnjjlessis-Bertaux. 11 a gravé avec Ijeaucoui) de natnrel et de pn^cision, îles snjels nnlitaires, des tyjtes d’onvriers, de soldats, de saltimbanqnes, d’ailistes, de marchands lorains, etc. Diiplessis-lîertanx a publié plusieurs recueils d’eaux-l’ortes, ou l’on lelrouve une imitation volontaire de C.allot ; il se taisait surnommer, vers 1780, le Callot de nos jours. Ses œuvres appartiennent à l’histoire de 1 art sous la Révolution ; il avait embrassé avec ardeur les idées nouvelles, s’était fait nommer capitaine de grenadiers, et faisait partie du club des Cordeliers. Ses planches, les Tableaux historiques sous la Révolution, montrent, sous un jour pittoresque, les événements auxquels le graveur a assisté. 11 a retracé quelques grandes fëtcs républicaines, oii l’on voit très nettement la part que prenait le peuple de Paris aux solennités civiques de cette époque, il a mis en scène les manifestations de la rue, les victoires des patriotes contre la royauté, les banquets ou fraternisaient les insurgés et les gardes du corps. Parmi ses gravures les plus caractéristiques , on peut citer l’Assassinat de Lfpclletirr Salnt-t’argeau, l’Exécution de Louis .V17, le Souper des Sections de la rue de Tournon. Le dessin est incisif ; on reproche cependant an graveur un certain parti pris dans l’arrangement, et l’aliure trop théâtrale donnée à ses personnages, Duplessis-Bertaux a placé, au bas de ses portraits de députés à la Convention nationale, de petits épisodes très tinement traités, ou se retrouvent les mêmes qualités et les mêmes défauts. Il a reproduit les Campagnes d’Italie, d’après Carie Vernet, et collaboré à un grand nombre de publications. Ant. V.

BiBL. : Renouvier, Histoire de Vart pendunl la Révolution. — Le baron Roper Portalis et Henri BiiRALDi, (es Graveurs français dû xviii* siècle. — Edmond de Concourt, la Maison d’un arlisle.

BERTAUX (Jacques), peintre français, né ii Arcis-sur-Aube, dans la seconde moitié du xviii" siècle. Elève de Bachelier, il exposa aux Salons de 1793 à 1802, et se lit remarquer par ses tableaux des batailles de la Révolution.

BiBL. : Sellier de la Chavignerii :, Dictionnaire des artistes de l’école franraise ; Paris, 18l)9, in-8. — Siret, Dictionnaire historique des peintres ; Paris, 1874, in-S. BERTAUX (M’°9 Léon), née Héléna Hébert, sculpteur français contemporain, née à Paris en 1828. Elève de son père, le peintre-graveur Pierre-Hébert, et de A. Dumont, cette artiste a débuté au Salon de 1849, avec le Portrait de M"’ Gabrielle M. de V., statuette exposée sous le nom d’Allelit. Ses principales expositions furent ensuite : Les Trois Vertus tlu’ologales, bénitier bronze (pour l’église de Saint-Gratien, Scine-et-Oise ; S. 18.j9) ; Pour les pauvres, s’il vous fiait, groupe bronze formant un tronc (S. 1861) ; Jeune Gaulois prisonnier des Romains, statue (S. 1864) ; Portrait de M’^' Marie C. D., médaillon (S. 1867) ; Jeune fille au bain (S. 1873. Réexposée en 1878) ; Sophie Arnould, buste marbre, pour l’Opéra ; Buste de «•"« Lojiise Belloc (S. 1881) ; Buste marbre de F. Boucher, pour l’Opéra (S. 1883). M-"" L. Bertaux est encore l’auteur de deux frontons à la nouvelle façade des Tuileries, représentant la Navigation (1865) et la Législation (1878) ; d’une Fontaine monumentale à Amiens (1864) ; d’un Baptême de Jésus-Christ, kl’ôpm Notre-Dame de Vincennes ; de deux statues, au portail de l’église Saint-Laurent à Paris, Saint-Mathieu et Saint-Philippe ; de la statue de Chardin, à la façade de l’Hùtelde-Ville ; d’une statue allégorique au musée de Grenoble, la Sculpture ; du tympan de la porte principale a l’église _ BERTAl’T — BERTEAUCOURT

Saint-François-Xavier, à Paris, représentant Deux anges adorant l’agneau pascal ; d’un grand has-ivlief bronze, ri présentant V Assomption, qui lui a valu une menlion honorable, etc. Elle a obtenu deux médailles en 1864 et en 1867, une médaille de 2« classe en 187 ;! et, a l’Exposition des arts appliqués à l’industrie de 1877, une médaille de l» classe. Enfin, elle a fondé, en 1881, une association artistique, sous le nom d’Union des femmes peintres et sculpteurs, qui, dans ses expositions annuelles, groupe les œuvres dues aux talents féminins. Ad. T. BERTAVELLE (Pèche). Nasse de jonc en usage chez les pécheurs génois.

BERTÀZZOLO (Gabriele), architecte et ingénieur mantouan, né vers l.’)75, mort le 30 oct. 1()26. En 1603, il leva, du duché de Mantnue, un plan célehie en son temps, mais dont on ne possède aucun exeinpluire. Cet artiste est surtout connu pour avoir dessiné, de 1615 à 1626, les belles têtes consistant en pom|ies triomphales, feux d’artitice et décorations provisoires, qui turent données à Mantoue en rhonneur de l’eniiiereur Ferdinand II d’Autriche et de son épouse Léonore de Gonzague. Charles Lucvs. BERTEAU, violonceUiste Irançais, né à Valenciennos vers 1700, mort en 17o6, passe pour le fon<lateur de l’école de violoncelle en France, c.-à-d. pour un des premiers artistes qui firent du violoncelle, déjà employé à l’orchestre, un instrument de solo. Sa vocation avait été décidée, dit-un, par l’aiidilion de Franciscello. 11 lut un virtuose extrêmement remarquable et fort à la mode dans les salons parisiens. Malgré l’assertion de iiuelipies biographes, on ne connaît pas d’autres compositions de Bertean qu’une petite pièce insérée dans la méthode de Louis Duport et une sonate dans celle de J.-B. Breyal. Cette dernière pièce est « une excellente étude pour l’archet » et dénote chez son auteur l’emploi du pouce dans le doigté de son instrument. Berteau a été le maître de Cupis, Tillière, des deux Janson et de Duport aîné. BiBL. ; A Vidal, les Instruments à archet ; Paris, 1877, 3 vol. in-4.

BERTEAUCOURT-les-Damës (Bertoldi curtis) . Com. du dép. de la Somme, arr. de Doullens, cant. de Domart, sur la Nièvre ; 1,531 hab. Industrie : Toiles. Eglise de Berteaucourt-Ies-Dames, d’après une photogr. Abbaye de femmes de l’ordre de Saint-Benoit, fondée en 109o. L’église abbatiale dont il ne reste plus malheureu-