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BERKNICE — BERESOWSKV

Indiquées dans le corps de l’article. Voir, en outre, l’article do Havsratii, dans le BibcUexicon, de Sclieiikel, que nous avons sunout suivi. — SchOrer, Leltrtnœh der nentestani ’/.nliiesch,’p. ’.ilô et suiv.— ISRAUN.-lyrippa //, dans Monatsschrift do Gi :iet/., 1S70 et 1871. — Renan, Histoire des omjines rfu c)iristianisme (V. à VIndex général de cet ouvr :ii ;e).

BÉRÉNICE (V. MiTHRIDATE).

BÉRÉNICE (la Chcrclure de) (.stron.). Groupe de petites étoiles très ra|iproeliées situées entre la Vierge et les Lévriers (V. C.iif.vei.ure).

BERENICEA (Zool.l. Genre de lîryozoaires établi par Fleming pom’ des espèces réparties par Hincks dans les genres Membranipordla, Mncronella, Smithia (V. ces mots).

BERENICORNIS (Ornitli.). Ce genre de Calaos (V. ce mot), qui avait été proposé par Cli.-L. Bonaparte (Coiisp. av., t. I, p. IH), mais qui a été identifié dans ces derniers temps avec le genre AnoiThiniis (V. ce nom), comprenait im très petit nombre d’espèces originaires de la côte occidentale d’Afrique et remarquables par le développement des plumes du sommet de leur tète, formant une toufle aussi abondante que la chevelure de Bérénice. E. OOSTALET.

BÉRENX. Com. du dép. des Basses-Pyrénées, arr. d’Orthez. cant. de Salies ; 734 hab.

BERÉNY. Nom de plusieurs localités hongroises qui semble renfermer une idée d’établissement agricole. La plus importante est Jasz-Berény, ancien ch.-l. du district des Gumans et des Jaziges, réuni en 1876 au comitat de Szolnok. Ses ’iO,<IOO liab. descendent des tribus nomades, parentes du reste des Magyars, qui sous les noms de Jaziges et de Gumans furent fixées en cette contrée par les rois du xi« et du xii^ siècle. Les archives sont importantes ; elles conservent des reliques historiques, telles que le cor de Lehel, l’un des compagnons d’Arpad, qui est comme l’oliphant de la Hongrie légendaire. On a cru aussi que là reposaient les restes d’.ttila. Mezœ-Berény est un gros village agricole du comitat de Békés, et qui a 10,000 hab. Il y a encore d’autres Berény moins considérables. Edouard Sayous.

BÈRES (Emile), publiciste français, né à Castelnaud’Auzan (Gers) en 1801, mort i Saint-Mandé le 8 déc. 1877. Use fit recevoir avocat et s’occupa d’économie politique et de législation industrielle. Après un voyage en Ecosse, il fit dans le midi de la France des tentatives agricoles qui lui firent perdre beaucoup d’argent. Il a publié plusieurs ouvrages sur l’économie politique : Essai sur les moyens de créer la richesse territoriale dans les départeme7its (1830) ; Eléments d’une nouvelle législation des chemins vicinaux, grandes routes, chemins de fer (1831) ; Causes du malaise industriel (183"2) ; Mémoires sur les causes de l’affaiblissement du commerce de Bordeaux (183(3) ; les Classes ouvrières ; moyens d’améliorer leur sort (1836) ; les Sociétés commerciales sous le rapport de l’économie politique (1838) ; Manuel de l’actionnaire (1839) ; l’Association des douanes allemandes, en collaboration avec M. de la Nourais (1848) ; Etudes économiques pratiques, ou Compte rendu de l’Exposition de 1849, réunion d’articles publiés dans le Moniteur ; Manuel de l’emprunteur et du prêteur aux caisses du Crédit foncier (1853). En 1848, il avait été nommé rapporteur du bureau de l’industrie parisienne. B.

BERES FORD (James), écrivain anglais, né en 1764, mort en 1840. Il a traduit l’Enéide en vers blancs (1794), emprunté à M™ de Genlis un roman de chevalerie : The Knights of the Swan, or the Court of Charlenuigne (1796, 2 vol. in-12), imité de l’Edda the Song of the Sun (1805), et publié différents autres ouvrages, dont les principaux sont : The Battle of Trafalgar (1805) ; the Miser ies of Human Life, or the Last Groans of Timothy Testy and Samuel Sensitiue (1806-1807, 2 vol. in-8), facétie encore piquante aujourd’hui ; Bibliosophia, or Booli-Wisdom (1812), et une sorte de traité théologique où il soutient que la foi ne suffit pas à assurer les œuvres : Does t’aith insure good Work ? (1814). BERESFORD (William Caur, vicomte Beheskorh, duc d’F.LVAs. marquis de Santo-Campo), général anglais, né le 2 oct. 1768, mort à liedgebury Park (Kent) le 8 janv. 1854. Il entra en 1785 dans l’armée anglaise, servit à Toulon, Bastia, Calvi, aux Indes et en Egypte. En 1806 il prit part à l’expédition contre Buenos-Ayres et fut fait prisonnier. Il réussit à s’échapper et revint en Angleterre. On le mit alors à la tète dos troupes qui s’emparèrent de Madère dont il fut nommé gouverneur (1807). En mars 1809, il fut créé généralissime de l’année portugaise réunie aux troupes anglaises. Le 4 mai 1811 il investit Badajoz ; le 16 il battit Soult à Albufera (V. ce mot) et l’obligea à se retirer sur Séville. En 1812 il fut blessé ii la bataille de Salamanca. Sous les ordres de Wellingt(m il prit une part importante aux victoires de Vitoria, de Bayonne et de Toulouse. Le 13 mars 1814 il entra dans Bordeaux avec le duc d’Angouléme. Il fut alors créé baron Beresford et fut envoyé comme plénipotentiaire à Rio-de-Janeiro. Il en revint en 1815, passa quelque temps en Portugal et retourna au Brésil. Après avoir accompli cette seconde mission diplomatique, le général Beresford fut, sur la demande du gouvernement portugais, rerais à la tête de l’armée portugaise, mais la Révolution de 1820 et celle de 1823 l’obligèrent à abandonner ses fonctions et à retourner à Londres. En déc. 1826 il revint à Lisbonne avec les troupes anglaises, destinées à appuyer Don Miguel et, à la suite de cette intervention, les Portugais lui retirèrent le grade de feld-maréchal qu’ils lui avaient donné. Il retourna définitivement en Angleterre, où il prit une part active à la politique du parti tory. Il fut grand maître de l’artillerie de 1828 à 1830, puis gouverneur de Wooiwich et gouverneur de l’Ile de Jersey. BERESFORD-HOPE (Alexander-John), archéologue, publiciste et membre du Parlement anglais, né en 1820, mort à Kilndown, le 20 oct. 1887. Fils de Thomas Hope, auteur d’une Histoire de V Architecture et de Motifs de décorations intérieures, M. Beresford-Hope tenait de son père le goiU de l’architecture et appliqua celte disposition d’esprit, cultivée et développée par une solide instruction, au réveil de l’architecture religieuse du nioyim âge en Angleterre et à la restauration, en partie entreprise à ses frais et par les soins de plusieurs architectes, d’importants édifices, tels que la cathédrale d’Ely, l’église de Kilndown, l’église ronde du Saint-Sépulcre à Cambridge, et surtout le vaste ensemble de bâtiments qu’il sauva d’une ruine certaine et qui constitue aujourd’hui le collège des Missionnaires de Saint-Augustin, à Cantorbéry. Membre de la Chambre des Communes pour l’un des sièges ressortissant de l’université de Cambridge, M. Beresford-Hope, ([ui était propriétaire de la Saturday-Beview, exerçait sur le monde politique et sur l’opinion publique une très grande influence dans toutes les discussions concernant les arts et principalement l’architecture. Aussi, quoique n’étant pas architecte, M. Beresford-Hope, nommé membre honoraire de l’Institut royal des Architectes britanniques en 1850, avait été, malgré une assez vive opposition, élu président de cet Institut en 1865 et 1866 et en était resté membre honoraire du Conseil. Appartenant au parti religieux modéré d la High Church et l’un des membres les plus influents de VEcclesiological Society, M. Beresford-Hope avait comme condensé ses doctrines et ses tendances dans un ouvrage intitulé English Cathedral of the Nineteenth Century ; il donna, en outre, sur les sujets les plus variés, d’intéressantes lectures à l’Institut royal des architectes et à V Architectural Muséum, lectures qui témoignèrent de la souplesse de son esprit et de l’étendue de ses connaissances. Charles Lucas.

BiBL. : Roi/al Institute of British Arehitects, journal, 1887-1888 ; t.ondres, in-4 i The ItuHder, 186b à 1888, passim. BERESOWSKY (Maxime-Soznowitch), né à Glouchkoff