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pour la première représentation. Au parterre, il ne voulait que des chevaliers de Saint-Louis. À l’orchestre, des pairs de France. Les avant-scènes étaient réservées aux ambassadeurs et aux ministres plénipotentiaires. Les députés et les grands fonctionnaires de l’État devaient prendre place aux secondes galeries. La haute finance, aux troisièmes galeries. On abandonnerait les quatrièmes galeries à la bourgeoisie riche et choisie.

— Et les journalistes, où les placez-vous ? demanda Lireux.

— Ils payeront leur place… s’il en reste.

— Je crains, balbutia le directeur, que, si vous négligez d’envoyer aux journalistes les loges qu’ils ont l’habitude d’occuper…

— Encore une fois monsieur Lireux,