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temps de la commune. Savez-vous ce qu’il rapporte ?

— Comme c’est un noyer, répondit Hugo, il doit, je présume, rapporter des noix.

— Vous n’y êtes pas ! Il rapporte quinze cents livres par an.

— De noix ?

— Non pas de noix. Il rapporte quinze cents francs d’argent.

— Mais alors ce sont des noix enchantées, dit Victor Hugo.

— À peu près. Mais je vous dois une petite explication ; une explication sans laquelle il vous serait fort difficile de comprendre, je l’avoue, comment un noyer, un seul arbre, peut rapporter quinze cents francs de rente.

Nous attendîmes l’explication.

— Voici, reprit Balzac : le noyer miraculeux appartenait à la com-