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Aux fêtes carillonnées seulement, il le sortait de la boîte kamtschadale où il était renfermé comme une relique, et il le dégageait lentement de l’enveloppe de papier de soie, couverte de caractères hiéroglyphiques…

Si l’on prend trois fois de ce thé d’or, prétendait Balzac, on devient borgne, six fois, on devient aveugle ; il faut se consulter. Aussi, lorsque Laurent Jan se disposait à boire une tasse de ce thé digne de figurer dans les endroits les plus bleus des Mille et une Nuits, il disait :

— Je risque un œil : versez !

Léon Gozlan.


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Balzac ne pouvait souffrir le tabac, sous quelque forme que ce fût ;