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Le travail de composition recommençait ensuite avec la même ardeur jusqu’à midi. Il déjeunait alors avec des œufs frais à la mouillette, ne buvait que de l’eau et terminait ce repas frugal par une seconde tasse d’excellent café noir, toujours sans sucre.

D’une heure à six, encore le travail, toujours le travail. Puis il dînait fort légèrement, buvant la valeur d’un petit verre de vin de Vouvray qu’il aimait beaucoup, et qui avait le pouvoir de lui égayer l’esprit. De sept à huit heures, il me recevait encore, et quelquefois aussi ses voisins et ses amis.

Voilà comment vivait et travaillait de Balzac.

Werdet.