Page:Bernier - Ce que disait la flamme, 1913.djvu/263

Cette page a été validée par deux contributeurs.
252
CE QUE DISAIT LA FLAMME…

dont le cerveau inonde leur patrie de clartés sublimes, parce qu’elle en serait elle-même obscurcie. Ils ne tariront pas le sang d’une race qui, à travers les veines de leur Canada, roulera de la puissance et de l’immortalité, lorsqu’ils auront peur d’entendre un long sanglot fraternel ! Ils ne frapperont pas au cœur une race dont le Canada vivra au point de n’en pouvoir être affaibli sans beaucoup en mourir !…

Yvonne demeura lourdement pensive…

Gaspard Fontaine courba la tête…

Jean laissa les dernières paroles vibrer en lui-même d’un prolongement infini…