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XIII


Je m’installai définitivement rue Duphot avec ma jeune sœur. Je gardai Caroline à mon service, et pris une cuisinière. « Mon petit’dame » venait passer presque toutes ses journées avec moi. Je dînais tous les soirs chez ma mère.

J’avais conservé des relations avec un acteur de la Porte-Saint-Martin qui était devenu régisseur de ce théâtre, alors dirigé par Marc Fournier.

On jouait à cette époque une féerie très en vogue qui avait pour titre : La Biche au bois. On avait engagé, pour le principal rôle, une délicieuse artiste de l’Odéon, Mlle Debay, qui jouait avec une grâce charmante les princesses de tragédie. J’avais souvent des places pour la Porte-Saint-Martin ; et La Biche au bois m’amusait beaucoup.

Mme Ugalde, qui chantait admirablement le rôle du jeune prince, me comblait d’étonnement. Et Mariquita, qui dansait, me charmait. Oh ! qu’elle était charmante, cette délicieuse Mariquita, dans ses danses pleines d’entrain, de caractère, et de grande distinction toujours.