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à dater de 1841, il s’élève au-dessus de cette sphère purement physiologique, et entreprend la publication d’une suite de traités qu’il appelle ses ouvrages philosophiques, scientifiques et littéraires.

L’appréciation que M. Flourens a donnée des travaux et des idées d’illustres savants a beaucoup contribué à la popularité qu’il a su conquérir. En traitant des ouvrages de Fontenelle, pour lequel il avait une prédilection marquée, il le considère successivement comme philosophe et comme historien de l’Académie des sciences, et expose à ce propos d’une manière claire et rapide les principes de la philosophie expérimentale. Dans ses écrits sur l’Histoire des travaux de Georges Cuvier, sur l’Histoire des travaux et des idées de Buffon, M. Flourens se fait le vulgarisateur heureux des idées et des travaux de ces deux grands génies qui, comme il le dit, se complètent et se comprennent l’un par l’autre. Dans ses Éloges académiques, l’illustre secrétaire perpétuel se montre toujours soucieux de la dignité et des intérêts de l’Académie, voulant, selon son expression, écrire l’his-