naires de la pathologie, c’est-à-dire en donnant naissance à des troubles fonctionnels qui sont toujours en rapport avec la nature et le siége de la lésion. En un mot, le cerveau a son anatomie pathologique au même titre que tous les organes de l’économie, et la pathologie cérébrale a sa symptomatologie spéciale comme celle des autres organes.
Dans l’aliénation mentale, nous voyons les troubles les plus extraordinaires de la raison, dont l’étude est une mine féconde où peuvent puiser le physiologiste et le philosophe ; mais les diverses formes de la folie ou du délire ne sont que des dérangements de la fonction normale du cerveau, et ces altérations de fonctions sont, dans l’organe cérébral comme dans les autres, liées à des altérations anatomiques constantes. Si, dans beaucoup de circonstances, elles ne sont point encore connues, il faut en accuser l’imperfection seule de nos moyens d’investigation.
D’ailleurs ne voyons-nous pas certains poisons tels que l’opium, le curare, paralyser les nerfs et le cerveau sans qu’on puisse découvrir