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Les pathologistes ont signalé chez l’homme des faits analogues en grand nombre. Les lésions des pédoncules cérébelleux déterminent chez l’homme comme chez les animaux les mouvements de rotation. D’autres malades ne pouvaient
Fig. 23. Mouvements de rotation en rayon de roue.marcher que droit devant eux. Par une cruelle ironie, un brave et vieux général ne pouvait marcher qu’en reculant. La volonté qui part du cerveau ne s’exerce donc pas sur nos organes locomoteurs eux-mêmes ; elle s’exerce sur