III
La réaction bien connue des nerfs moteurs sur les muscles en général se résume en cette proposition fondamentale : tant que le nerf n’est point excité, le muscle reste à l’état de relâchement et de repos ; dès que le nerf vient à être excité naturellement ou artificiellement, le muscle entre en activité et en contraction.
L’observation de l’influence de notre volonté sur les mouvements de nos membres suffirait pour nous prouver ce que je viens d’avancer ; mais rien n’est en outre plus facile à démontrer par des expériences directes faites sur des animaux vivants ou récemment morts. Si par vivisection on prépare une grenouille (fig. 49), de manière à isoler un nerf qui se rend dans les muscles d’un membre, on voit que, tant qu’on ne touche pas à ce nerf, les