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gauche ; c’est ce qu’on appelle le battement du cœur. À ce même instant de la contraction du ventricule gauche, le sang est lancé dans l’aorte et dans les artères du corps avec une pression capable de soulever une colonne mercurielle d’environ 150 millimètres de hauteur. C’est ce qui produit le soulèvement observé dans toutes les artères, et qu’on appelle le pouls.

Toute la mécanique des mouvements du cœur a été l’objet de travaux extrêmement approfondis, et la science moderne a étudié les phénomènes de la circulation à l’aide de procédés graphiques qui donnent aux recherches une très-grande exactitude.

Le seul point que nous tenions à rappeler, c’est que le cœur est une véritable machine vivante, qui fonctionne comme une pompe foulante dans laquelle le piston est remplacé par la contraction musculaire.

La question que nous désirons plus particulièrement examiner dans cette étude est celle de savoir comment le cœur, ce simple moteur de la circulation du sang, peut, en réagissant sous l’influence du système nerveux, coopérer