et très-âcre. Les tronçons écrasés sont mis en macération dans de l’eau pendant quarante-huit heures, puis on exprime et on filtre soigneusement le liquide, qui est soumis à une lente évaporation jusqu’à concentration convenable. Alors on le répartit dans plusieurs petits vases de terre (figure 2), qui sont eux-mêmes
Fig. 2. Pot dans lequel s’opère la concentration du curare. placés sur des cendres chaudes, et l’évaporation se continue avec plus de soin encore.
« Lorsque le poison est arrivé à la consistance d’extrait mou, on y laisse tomber quelques gouttes de venin recueilli dans les vésicules des serpents les plus venimeux, et l’opération se trouve achevée lorsque l’extrait est parfaitement sec. »
Dans la relation d’une Expédition dans les parties centrales de l’Amérique du Sud, faite de