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qu’à la façon dont Diogène démontrait le mouvement.

Et jamais chasse aux découvertes ne fut plus fructueuse. En vingt ans, Claude Bernard a plus trouvé de faits dominateurs, non-seulement que les physiologistes français qui, peu nombreux, travaillaient à ses côtés, mais que l’ensemble des physiologistes du monde entier. L’action des diverses glandes digestives et notamment du pancréas, la glycogénie animale, la production expérimentale du diabète, l’existence des nerfs vaso-moteurs et la théorie de la chaleur animale, l’action des poisons étudiés en eux-mêmes et comme moyen d’analyse des phénomènes physiologiques, l’innombrable quantité de faits nouveaux, de déductions sagaces, d’aperçus ingénieux et suggestifs que contiennent non-seulement ses mémoires spéciaux, mais les quatorze volumes où, depuis ses Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la