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IV

Jusqu’à présent, toutes les actions modificatrices de l’homme sur l’organisation des êtres vivants sont encore très-bornées, et ne sont que l’œuvre d’un grossier empirisme. Ici comme partout, c’est l’observation empirique qui doit nous tracer la route scientifique. La science commence seulement à pénétrer dans l’étude des phénomènes de la vie ; mais elle marche dans une voie qui lui permettra certainement d’éclairer avec le temps toutes les obscurités qui couvrent maintenant les divers problèmes de la physiologie générale.

La physiologie est destinée à servir de base à toutes les sciences qui veulent arriver à régir les phénomènes de la nature vivante ; ces sciences intéressent par conséquent l’humanité au plus haut degré.