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nouvelle Eſpagnole.

Marquis ne les apprit trop tard, & ſe diſant aprés les premiers mouvemens de pudeur, qu’elle étoit libre, & que toute ſa vie elle ſeroit reſponſable à Lerme & à elle-même de ſa timidité, elle fit appeller Elvire pour prendre ſes conſeils. On lui dit que cette fille étoit allée chez la Ducheſſe de Feria, elle ſe flata que Lerme ſeroit inſtruit par là de ce qui la regardoit. Enfin voyant qu’Elvire tardoit trop à revenir, elle ſe leva pluſieurs fois du lieu où elle étoit ; & quoy qu’elle ſçeût que cette agitation ne l’avançoit pas, elle alloit du côté de la porte, & en revenoit avec une inquietude extraordinaire. Enfin elle écrivit au Marquis de Lerme ;