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Inés de Cordoüe,
croyez que vôtre abſence m’a trop bien fait connoiſtre le ſupplice de vivre ſans vous, & que ſi je n’avois l’eſperance d’être un jour à vous, je renoncerois à la vie, & ne voyez vous pas que je ne puis jamais changer, le preſent vous eſt un gage de l’avenir.
Ils s’entretinrent encore long-temps, & ils eurent le loiſir de s’expliquer toutes leurs penſées. Cependant quand ils ſe furent quittez, ils retrouverent beaucoup de choſes qu’ils avoient oubliez à ſe dire. Lerme ſortit ſans être vû de perſonne, & le lendemain il partit pour aller en France.
On fit de magnifiques obſeques à la Reine, & tou-