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concours lui si précieux à notre armée pendant l’hiver 1903-1904, en même temps que les conseils et l’exemple de M. le sous-lieutenant Schultz, alors en congé à Briançon[1].

Nous nous sentons aussi pour une bonne part redevable de nos connaissances en ski au docteur Paulcke, dont nous avons traduit la 2e édition de l’ouvrage sur le ski (traduction non publiée).

Nous ne saurions enfin passer sous silence le nom du regretté docteur Payot, qui a tant fait pour le développement du ski à Chamonix, ni l’œuvre féconde de nos deux grandes sociétés de tourisme, le Club Alpin et le Touring-Club, si empressées à favoriser dès 1905 nos efforts pour la propagation du ski. En répondant généreusement à la demande de subvention que nous leur adressions, elles accrurent considérablement nos ressources et nous permirent de distribuer pour la première fois dans la région alpine un nombre appréciable de skis de propagande, et même de faire construire trois formes à ski par les soins d’officiers dévoués.

  1. Officier suédois.