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cas, d’adapter un système d’attache de fortune, de préférence à la partie antérieure. Cette attache suffira en général pour achever une course.

La maison Staub de Zurich vend une pointe métallique d’une adaptation facile. Un groupe assez important de skieurs emportera l’une de ces pointes. Le skieur prudent, qui fait de longues courses, est toujours porteur d’une petite trousse de réparations (couteau avec alêne, grande et petite lame, vrille, et tourne-vis, 3 ou 4 petites vis, 2 plaquettes en zinc, fer battu ou tôle d’acier de 8 à 10 centimètres de long et d’une largeur égale à celle des skis vers la base de la spatule, 2 éclisses en bandes de fer doux en forme d’équerre de 8 à 10 centimètres de long et 2 centimètres de large, percées d’avance de trous, pour le passage des vis ou des clous, de la ficelle).

Un groupe de skieurs complète son outillage avec une pince universelle aussi légère que possible. Au gîte, les réparations sont faites avec tout le soin désirable. Les deux surfaces taillées en biseau et bien lisses sont rapportées l’une contre l’autre, collées avec de la colle forte et, quand la colle est sèche, consolidées avec des vis à bois.

On donne encore plus de solidité à la réparation en collant et vissant une planchette sur les deux parties assemblées.