Page:Bernard - Guide du skieur,1910.djvu/33

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
20
GUIDE DU SKIEUR.

systèmes d’attache à vis ont été utilisés par nos skieurs militaires pendant deux campagnes, sans que la vis fut hors d’usage. — Dans le Weber et le Sessely-s.-Steel, le levier pivote autour d’un axe situé au-dessus de l’axe de pivotement de la chaussure. Il en résulte que la courroie est de plus en plus distendue à mesure que le pied se relève, et que celui-ci sort parfois de l’étrier pendant la marche et, à fortiori, en cas de chute en avant. Il est vrai aussi que le dégagement du pied de l’étrier peut être un avantage, en ce sens que le skieur a moins à craindre, en tombant, les luxations du genou, les entorses et les fractures dues à une position en porte-à-faux.

Le Houm et le Sigurd, établis d’après le même principe, avec un levier agissant verticalement en avant du pied, et dont l’axe de pivotement de la courroie coïncide avec l’axe virtuel de la chaussure, évitent l’inconvénient de la distension de la courroie d’étrier postérieur, et tendent également celle-ci des deux côtés.

Le Sigurd, qui a sur le Houm l’avantage d’être muni de plusieurs crans ou positions de fermeture, a, par contre, l’inconvénient d’être un peu plus lourd et peut-être plus dangereux en cas de chute, à cause du relief du levier.

L’Ellefsen à levier est simple et aussi peu encombrant que possible ; mais la course du levier est un peu faible (2 cm. 5 environ), de sorte que le levier