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ACTE PREMIER

vous faire danser. Mais s’il perd, soyez tranquilles, il restera avec nous jusqu’à l’aube.

ANDRÉE.

Qui est-ce qui gagne ?

BERTRAND D’AVRON.

Personne. Tout le monde perd.

LE DOCTEUR.

Servi.

BERTRAND D’AVRON.

Trois.

GILBERTE.

M. d’Avron vient de gagner le dernier coup. Je lui porte chance ! Il va me demander de rester derrière lui.

BERTRAND D’AVRON, très aimable.

Oui, mademoiselle ; restez derrière moi. (Plus bas.) Comme ; ça, j’aurai un peu moins d’air dans les jambes.

LE DOCTEUR.

Cent francs…

BERTRAND D’AVRON.

Ah ! zut ! Il faut que je tienne trois rois.

LE DOCTEUR.

Brelan d’as. Eh bien, mesdemoiselles, mademoiselle Herbelier n’est donc pas avec vous ?

GILBERTE.

Yvonne ? La voici qui vient… Yvonne !

YVONNE, entrant par le fond.

Les joueurs, maman me charge de vous dire que