Permettez…
C’est entendu ! (sur un ton plus aimable.) Ce soir, Robert, vous ne verrez pas votre fiancée. Elle a grandi ! Elle est haute comme ça ! Mais vous ne la verrez pas aujourd’hui, elle sera couchée. D’ailleurs, il faudra que vous l’excusiez en ce moment, car elle commence à perdre ses premières dents ! Allons ! À tout à l’heure, j’attends des amis qui vont arriver par le train ; l’auto va me conduire à la gare et reviendra vous chercher dans un quart d’heure.
Je vous assure qu’il me sera très difficile…
Pas d’excuses ! Vous m’appartenez !
C’est incroyable, le nombre de gens à qui j’appartiens : à ma tante, à Boucherot, à la Baronne, à Dolly, au Docteur ! Il n’y a que moi à qui je n’appartienne pas !
Eh bien ! Eh bien ! Je vous y prends ! Voulez-vous lâcher ça ! Pas de traitement le jour ! La nuit ! en cachette !