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TRIPLEPATTE

d’honneur pris par mon père, et, si je m’y soustrais, ça fera des histoires épouvantables. D’autre part, pour épouser ma cousine, il faut que j’attende douze ans, et ça ne fera pas votre affaire… ni la mienne.

BOUCHEROT.

Évidemment ! (L’examinant de la tête aux pieds.) Vous ne pouvez pas attendre douze ans…

LE VICOMTE.

Il faut donc que je trouve une autre femme, et que j’échappe à la surveillance des Crèvecœur. Ça sera difficile ! Mon oncle n’est plus de ce monde, mais il y a ma tante, la terrible Roberts, la fille du marchand de pétrole, la mère de la petite fille de six ans. Elle me surveille de près !… Heureusement qu’elle ne sait pas que je suis ici !…

BOUCHEROT.

Au revoir, M. le Vicomte…

LE VICOMTE.

Je peux compter sur vous, providence ?

BOUCHEROT, en sortant.

Encore cette fois-ci !

Baude-Boby parait au fond.
LE VICOMTE.

Merci !… (À Baude-Boby.) Eh bien ! Ils ne te l’ont pas donnée longue, ta douche. On voit qu’ils t’arrosent à l’œil.

BAUDE-BOBY, montrant Boucherot dans la coulisse.

Il a marché ?