Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/17

Cette page a été validée par deux contributeurs.
4
TRIPLEPATTE
LE DOCTEUR.

Aujourd’hui, nouilles ! nouilles ! nouilles ! (À Madame Alfreda.) Et très peu, puisque vous voulez engraisser.

MADAME ALFREDA.

Au contraire, docteur, je voudrais maigrir !

LE DOCTEUR.

Alors, mangez-en beaucoup.

MADAME VERDIER.

C’est toujours le contraire de ce qu’on croit…

LE DOCTEUR.

Bien entendu, sans ça vous n’auriez pas besoin de moi.

Second coup de cloche.
MADAME GAUDIN, s’en allant.

Au revoir, docteur.

MADAME ALFREDA.

Au revoir docteur, et merci.

Elles sortent.
LE DOCTEUR.

Au revoir, comtesse ; au revoir mesdames, bon appétit… Mais ne mangez pas à votre faim ! (Madame Herbelier, près de la source, boit un verre d’eau en comptant jusqu’à dix entre chaque gorgée. La regardant.) Bien, bien, bien !

MADAME HERBELIER, apercevant le docteur.

Ah ! docteur, bonjour ! Vous savez, j’ai très mal dormi la nuit dernière.