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FEDERIC
DE
SICILE.
TOME II.
Cependant la tréve étoit
ſur le point de finir, Berranger
avoit fort mal reçeu
les propoſitions d’Amaldée,
& les éloges
qu’il avoit faits de Menfroy.
Il luy commandoit de revenir
promptement auprés de luy, pour apprendre
ſi le Prince de Majorque devoit
parler comme le fils du Roy de Sicile.
Ce Prince prévoyant bien la maniere
dont il ſeroit traité du Roy ſon pere,
ne voulut pourtant point luy deſobeïr,
& ſuplia Menfroy de luy donner la liberté
de ſortir de ſes Etats, qui luy fut