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Princeſſe de Mantoüe, qu’il ne prenoit pas garde à ſes actions, le ſeul chagrin de Federic eſtoit capable d’augmenter le ſien, il ne pouvoit plus luy parler dépuis l’avanture qui luy eſtoit arrivée chez la Princeſſe, parce que Federic l’évitoit avec beaucoup de ſoin ; il ſe repentoit méme d’avoir preſſé une declaration où il prenoit ſi peu d’intereſts, & il ſentoit plus vivement le chagrin d’eſtre broüillé avec ſon rival, que le plaiſir d’eſtre bien avec ſa Maitreſſe, de ſorte que l’eſprit tout remply de Federic, il luy écrivit cette lettre.