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sance des chrétiens devant le péril qui menace le monde. Quoi ! c’est nous l’Église du Christ ? Voilà les charniers qui s’ouvrent et il est impossible de tirer de nous un oui ou un non. Voilà les charniers qui s’ouvrent et nous nous croirons quittes en prévenant M. le Second Vicaire qui viendra en hâte bredouiller l’absoute, comme aux enterrements de pauvres, l’après-midi ! Le monde païen a pu créer, maintenir pendant des siècles, une civilisation humaine dont nous n’avons pas encore épuisé la substance et nous assistons avec des airs d’experts, des airs d’augure, à la ruine d’une civilisation née de l’Église. Nous nous contenterons de répondre à ces millions de misérables que la société élimine hypocritement par la faim, quand elle ne les fait pas fusiller par la police : « Que voulez-vous ? Je vous l’avais bien dit ! Soumettez-vous ! » C’était bien là, en effet, le conseil que l’Apôtre donnait aux esclaves, en son temps. Mais vous savez bien, menteurs, que les circonstances sont très différentes. L’Apôtre devait d’abord accepter tel quel le monde qu’allait transformer l’Évangile. Et