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lement, nobles, prêtres et bourgeois, à certaines heures sublimes, le jour de la Fédération par exemple, ou dans la nuit du Quatre Août. L’étranger n’a pas seulement exploité notre tragique malentendu, il l’a provoqué, il l’a entretenu, il l’entretient encore. Lorsqu’elles soutenaient contre de Gaulle cette poignée de nobles dégénérés, de militaires sans cervelle et sans cœur, d’intellectuels à la solde des spéculateurs, d’académiciens sans vergogne, de prélats serviles, bref le syndicat des rancunes et des impuissances, présidé par le maréchal Pétain, les Démocraties, incurablement réactionnaires, pratiquaient exactement, à l’égard de notre pays, la politique inaugurée jadis par Pitt et Cobourg. Mais du moins Pitt et Cobourg ne prétendaient pas parler au nom des Démocraties. Nous voyons au contraire se former, plus ou moins secrètement en vue des luttes futures pour la stabilité de la Paix, c’est-à-dire pour le partage des marchés, une coalition d’ignorance et d’intérêts