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capables de choquer personne, inoffensives. Pour dominer cette tentation, ce n’est pas à mon pays que j’ai pensé d’abord — j’ai pensé aux amis de mon pays. Je dois ces vérités françaises aux Amis de mon pays. En les leur donnant, je n’ai pas la prétention de les détacher dès maintenant de certains préjugés faciles. Je leur demande de garder ces vérités dans quelque coin de leur cerveau, dans quelque repli de leur cœur, pour le jour où la France, écartant amis et ennemis, se montrera de nouveau telle qu’elle est, fera face ! Ils verront alors que je ne leur ai pas menti.