c’est-à-dire pleinement responsables de leurs actes : la France refuse d’entrer dans le Paradis des Robots.
Et d’ailleurs, ce Paradis n’existe pas. Rien non plus ne l’annonce. Dans son discours d’inauguration à la Conférence de San Francisco, le nouveau Président des États-Unis, Harry Truman, a déclaré textuellement : « Avec la brutalité et la destruction en rythme croissant, la guerre moderne, si nous ne réussissons pas à la contenir, détruira, en dernière instance, toute la civilisation. » Cette conférence est sans doute la dernière opportunité de salut qui est laissée au monde. Or, je le demande aux imbéciles, n’est-ce pas la condamnation du Système et de la Civilisation fondés sur le primat des formes les plus grossières de l’action que de telles paroles aient pu être prononcées, notamment par ce Truman, politicien d’affaires, sans race, sans passé,