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PRÉFACE


Mon cher ami, c’est à vous et à votre chère et vaillante femme que je veux dédier ces pages, les dernières que j’écrirai au Brésil, après sept années d’exil. Je dis sept années parce que — mieux vaut peut-être le rappeler tout de suite — c’est en 1938 que j’ai quitté mon pays ; je dis sept années d’exil, car, après Munich, fussé-je resté en France, j’y aurais été aussi un exilé.

Voilà longtemps que nous nous connaissons, RENDU, et c’est pourtant aujour-