était venue, ils se seraient bien gardés de l’avouer, car ils sont un des éléments de cette pourriture. La Bêtise, en effet, m’apparaît de plus en plus comme la cause première et principale de la corruption des Nations. La seconde, c’est l’avarice. L’ambition des dictateurs ne vient qu’au troisième rang.
Vous accusez le Racisme allemand d’avoir dévasté la terre. Mais, si les Démocraties n’avaient pas été si sottes et si lâches, les Allemands n’auraient jamais osé se dire un peuple de Seigneurs. Si j’avais la disgrâce d’être Allemand, j’avoue volontiers qu’à Munich, devant Daladier et Chamberlain, les deux Bigs de ce temps-là — bigre de Bigs ! — j’aurais été tenté de me croire non seulement seigneur, mais Dieu.
Aussi longtemps qu’on prendra ou qu’on feindra de prendre cette guerre pour un accident, une anomalie, un phénomène, un