ne pas refuser le combat pourvu que le nombre de ses adversaires ne dépassât pas le chiffre de trois, il n’était certainement pas d’accord avec les principes de la moderne guerre totale et particulièrement de la guerre totale américaine, car ce que le brave général Patton ferait bien plutôt jurer à ses boys, c’est d’éviter autant que possible de se battre à moins de se trouver trois contre un… Qu’a de commun, je vous le demande, la conception individualiste de la guerre d’un Hospitalier ou d’un Templier, avec celle qui exige l’obéissance aveugle et mécanique d’un homme dégagé, par son métier, de toute obligation morale, placé ainsi hors la loi morale, hors la loi ? La guerre, évidemment, a toujours été une science, mais elle a été aussi jadis un art, et nos pères chrétiens ont même réussi à en faire une espèce de sainteté. Durant des siècles, il a été tenu pour déshonorant de frapper le cheval, c’est-à-dire de démonter l’adversaire. Des milliers d’hommes ont refusé de
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