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d’idées traditionnelles. Des étendues de terre fertile, peu à peu rassemblées par le travail des générations successives, des héritages et des alliances. N’est-ce pas ainsi que les Rois de trois dynasties ont rassemblé la France ? Oh ! j’attends ici votre objection, il me semble que je la lis dans vos yeux. Vous croyez que je prétends vous imposer, en passant, une image attendrissante et bucolique de l’ancien Régime. Nullement. J’accorde, avant d’aller plus loin, que ces fortunes avaient, elles aussi, leur part d’injustice, ou même de crimes. Mais ces injustices et ces crimes étaient des injustices particulières commises contre tel ou tel. Leurs plus lointains bénéficiaires pouvaient en ressentir du remords ou de la honte et d’une manière ou d’une autre être au moins tentés de la réparer. Ce n’étaient pas des injustices et des crimes indéterminés, anonymes, auxquels s’associent secrètement, honteusement, des milliers d’obligataires ou d’actionnaires… Mais laissons