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EN ITALIE. 97 » que nous entendons, et pour le reste, si vous » n’êtes pas d’accord... » — Ah ! oui. — Ah ! non. — Mais mon Dieu !... — Eh ! que Diable ! ... — Cependant. . . » Enfin, ils criaient tous à la fois, et comme » ça les ennuyait, voilà M. Renaud et deux au- >i très qui s’en vont, en disant qu’ils se récusaient et qu’ils ne voulaient pas voter. Puis on » a compté les bulletins, et il vous a manqué » deux voix, comme je vous ai dit. » — Je vous remercie , mon bon Pingard ; w mais, dites-moi, cela se passait-il de la même » manière à l’Académie du cap de Bonne-Espérance ?

» — Oh ! par exemple ! quelle farce ! Une )> académie au Gap ! un institut hottentot ! Vous » savez bien qu il n’y en a pas. » — Vraiment ! et chez les Indiens de Coromandel ?

» s — i Point. » — Et chez les Malais ? » — Pas davantage. » « — Ah ça ! mais il n’y a donc point d’académie dans l’Orient ? » - — Certainement non. » — Les Orientaux sont bien à plaindre ! » — Ah ! oui, ils s’en moquent pas mal ! » ~ Les barbares ! » Là-dessus, je quittai le vieux concierge, gar-