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LE GLOCKENSPIEL.

Mozart a écrit, dans son opéra de la flûte enchantée, une partie importante pour un instrument à clavier qu’il appelle Glockenspiel (jeu de cloches) composé sans doute d’un grand nombre de très petites cloches, disposées de manière à être mises en vibration par le mécanisme du clavier. Il lui donna l’étendue suivante et l’écrivit sur deux lignes et sur deux clefs comme le piano.


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<<
\new Staff
\relative c {
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  \cadenzaOn
  \clef bass
  \key d \major
  d2 e fis g a
  b_\markup {\lower #4 \tiny "Avec les intervalles Chromatiques."} cis 
  \clef treble
  d e fis g a b cis d e fis g a b cis d \bar "||"
}
>>
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}
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Lorsqu’on a monté à l’opéra de Paris l’informe Pasticio connu sous le nom des mystères d’Isis, où se trouve plus ou moins défigurée une partie de la musique de la flûte enchantée, on a fait faire, pour le morceau du Glockenspiel, un petit clavier dont les marteaux, au lieu de frapper sur des timbres, font vibrer des barres d’acier. Le son sort à l’octave supérieure des notes écrites : il est doux, mystérieux et d’une finesse extrême. Il se prête aux mouvements les plus rapides, et vaut incomparablement mieux que celui des Clochettes.

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