Autrefois le Fa ♭ grave | ![]() |
ne pouvait se faire que d’une manière |
incomplète avec les lèvres, cette note manquant essentiellement de justesse et de fixité.
Mr Caussinus a ajouté à l’instrument une clé qui la rend aussi bonne que les autres.
Les traits d’une certaine rapidité, diatoniques et même chromatiques, sont praticables dans les trois octaves supérieures de l’Ophicléïde, mais excessivement difficiles dans le grave, où ils ne produisent en outre qu’un détestable effet.
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fa[ \> mi re do] si[ la sol fa] | mi2 r2 \! \bar "||"
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\header { tagline = ##f}](http://upload.wikimedia.org/score/0/y/0y5izsjcm6sj5dtwiqr0glvgugmat04/0y5izsjc.png)
Les traits détachés sont beaucoup plus mal aisés et à peine possibles dans un mouvement vif. Il y a des Ophicléïdes basses dans deux tons, en Ut et en Si ♭ ; on en fait même maintenant en La ♭. Ceux-là seraient d’une grande utilité, à cause de la gravité extrême de leurs notes inférieures qui en font l’unisson des contre-Basses à trois cordes. Toutefois l’Ophicléïde en Si ♭ rend déjà d’éminens services sous ce rapport. On les écrit l’un et l’autre, en transposant, comme tous les instruments transpositeurs.
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si2
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\line { \fontsize #-3 {"OPHICLÉÏDE"} }
\line { \fontsize #-3 {" en Si"\flat"."} }}}
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\SaxIPart
\SaxIIPart
>>
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\once \override Glissando.minimum-length = #25
\once \override Glissando.springs-and-rods = #ly:spanner::set-spacing-rods
si2
\glissando do''' s2 \bar "||"
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sol2
\glissando lab''' s2 \bar "||"
}
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\line { \fontsize #-3 {" en La"\flat"."} }}}
} \SaxI
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\line { \fontsize #-3 {" en Sons réels."} }}}
} \SaxII
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\SaxIIPart
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}](http://upload.wikimedia.org/score/8/u/8un1cmiqo8cdd2rca016ubixjlplode/8un1cmiq.png)
Ce premier Sol grave est, on le voit, l’unisson de celui-ci | ![]() |
de la |
contre-Basse.
Il est malheureux que l’Ophicléïde en La ♭ soit si peu répandu.
Le timbre de ces sons graves est rude, mais il fait merveilles, dans certains cas, sous des masses d’instruments de cuivre. Les notes très hautes ont un caractère sauvage dont on n’a peut être pas encore su tirer parti. Le médium, surtout lorsque l’exécutant n’est pas très habile, rappelle trop les sons du Serpent de Cathédrale et du Cornet à bouquin ; je crois qu’il faut rarement les laisser à découvert. Rien de plus grossier, je dirai même de plus monstrueux et de moins propre a s’harmonier avec le reste de l’orchestre, que ces passages plus ou moins rapides, écrits en forme de solos pour le médium de l’Ophicléïde dans quelques opéras modernes : on dirait d’un Taureau qui, échappe de l’étable, vient prendre ses ébats au milieu d’un salon.
L’OPHICLÉÏDE ALTO.
Il y a des Ophicléïdes altos en Fa et en Mi ♭ leur étendue est la même que celle des Ophieléïdes basses ; on les écrit l’un et l’autre sur la clé de Sol, comme les Cors ; et de même que pour les Cors, cette clé représente pour eux
l’octave-Basse de la note écrite. Ainsi cet Ut | ![]() |
correspond à |
celui de la clé de Fa | ![]() |
qui en réalité fait entendre |
celui là de la clé de Sol | ![]() |
En tenant compte maintenant de la |
transposition produite par le diapason de leurs tons spéciaux voici, en sons réels, le résultat de leur gamme écrite :