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VINGT ET UNIÈME SOIRÉE.

ÉTUDES MUSICALES. — LES ENFANTS DE CHARITÉ A L’ÉGLISE DE SAINT-PAUL DE LONDRES, CHŒUR DE 6,500 VOIX. — LE PALAIS DE CRISTAL A SEPT HEURES DU MATIN. — LA CHAPELLE DE L’EMPEREUR DE RUSSIE. — INSTITUTIONS MUSICALES DE L’ANGLETERRE. — LES CHINOIS CHANTEURS ET INSTRUMENTISTES A LONDRES ; LES INDIENS ; L’HIGHLANDER ; LES NOIRS DES RUES.

On joue un, etc., etc., etc.

En m’apercevant, quatre ou cinq musiciens m’interpellent au sujet des observations que j’ai dû faire l’an dernier, en Angleterre, sur l’assemblée annuelle des enfants de charité, sur les Indiens, les Highlanders, les hommes noirs chantant dans les rues, et sur les Chinois d’Albert Gate et de la Jonque. « Aucun de nous, dit Moran, n’a pu trouver de témoin auriculaire de ces excentricités musicales dont nous avons tant entendu parler. Nous savons que vous étiez à Londres en 1851, que vous y remplissiez, par ordre du gouvernement français, les fonctions de juré près l’exposition universelle ; vous avez dû tout voir et tout entendre. Dites-nous le fin mot des choses, nous sommes on ne peut plus disposés à vous croire. — Vous êtes bien bons ! mais, messieurs, c’est