grand nombre de représentations, il y a vingt-huit ou
trente ans, et puis encore de deux ou trois vaudevilles
sur le même sujet. Alors l’Opéra-Comique s’est dit avec
un bon sens au-dessous de son âge : si je faisais confectionner
avec tout cela quelque chose de nouveau, ce
serait fort ; ce serait très-fort, et cela ferait le pendant
d’un autre nouvel ouvrage que j’ai inventé et qui s’appelle
l’Avocat Pathelin. — Et l’Opéra-Comique a réussi.
Il a maintenant deux cordes à son arc, il ne lui manque
plus que le trait ; mais il sait faire flèche de tout
bois, et le trait vient à point à qui sait l’attendre.
Les sottises des nations.
Je déteste la tartuferie, et rien ne m’exaspère comme les proverbes, qui affichent, et sur une toile de théâtre encore, des prétentions morales. Une sentence latine prétend que le théâtre de l’Opéra-Comique épure les mœurs. Car son castigat n’a pas d’autre signification