musiciens fixés sur lui. C’est au chef, pendant les répétitions, de les accoutumer à le regarder simultanément au moment important.
notation musicale, Allegretto.
Si, dans la mesure ci-jointe, dont le premier temps portant un point d’orgue peut être prolongé indéfiniment, on n’observait pas la règle que je viens d’indiquer, le trait
notation musicale
ne pourrait être lancé avec aplomb et ensemble, les musiciens qui ne regardent pas le bâton conducteur ne pouvant savoir quand le chef détermine le second temps et reprend le mouvement suspendu par le point d’orgue.
Cette obligation pour les exécutants de regarder leur chef implique nécessairement pour celui-ci l’obligation de se laisser bien voir par eux. Il doit, quelle que soit la disposition de l’orchestre, sur des gradins ou sur un plan horizontal, s’arranger de façon à être le centre de tous les rayons visuels.
Il faut au chef d’orchestre, pour l’exhausser et le mettre bien en vue, une estrade spéciale, d’autant plus élevée que le nombre des exécutants est plus grand et occupe un plus vaste espace. Que son pupitre ne soit pas assez haut pour que la planchette portant la partition cache sa figure : car l’expression de son visage entre pour beaucoup dans l’influence qu’il exerce, et si le chef n’existe pas pour un orchestre qui ne sait ou ne veut pas le regarder, il n’existe guère davantage s’il ne peut être bien vu.
Quant à l’emploi d’un bruit quelconque produit par des