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Scène III

(Une autre partie de la plaine. — Une armée qui s’avance.)
faust.

Mais d’un éclat guerrier les campagnes se parent.
Ah ! les fils du Danube aux combats se préparent !
Avec quel air fier et joyeux
Ils portent leur armure ! et quel feu dans leurs yeux !
Tout cœur frémit à leur chant de victoire ;
Le mien seul reste froid, insensible à la gloire.

(Marche hongroise.[1]Les troupes passent. Faust s’éloigne.)

ORCHESTRE SEUL

  1. Le thème de cette marche, que M. Berlioz a instrumenté et développé, est célèbre en Hongrie sous le non de Rakoczy ; il est très ancien, d’un auteur inconnu ; c’est le chant de guerre des Hongrois.