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le septième jour et vous auriez diablement mieux fait de travailler encore, car il restait beaucoup à faire.

Mon cher Ernst, je voudrais vous écrire une lettre bien… (bien quoi ? voyons !) bien… (animal, on n’annonce pas une épithète quand on n’est pas capable de la trouver !) enfin une lettre qui vous fit plaisir, et je vois qu’il faut renoncer à la moindre chance d’y parvenir. (Quelle phrase !) Je ne trouve rien…, mais rien, rien de rien. C’est comme pour mon feuilleton. Ce feuilleton me fera tourner en Cabet ! c’est sûr.

Je sors, je vais m’ennuyer dehors, je m’ennuie trop chez moi.

Venez donc un peu à Paris.

Adieu.

P.-S. — J’ai mal à l’estomac ; autre chose que j’ai oublié de vous dire. Ah ! mon pauvre Ernst, plaignez-moi ; les feuilletons me feront mourir.

À M. ÉRARD[1]

Old Cavendish street, Cavendish square, London, 20 avril 1852.

Mon cher Érard,

Je sors de la première répétition du fragment de la Vestale que nous exécutons à notre troisième concert d’Exeter Hall, mercredi prochain 28, à 8 heures.

  1. Communiquée par madame Érard.