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NOTE BIBLIOGRAPHIQUE




I. — Œuvres de Berkeley.

1o Œuvres publiées du vivant de Berkeley.

Arithmetica absque algebra aut Euclide demonstrata, 1707.

Miscellanea mathematica, 1707.

An Essay towards a new theory of Vision (Essai d’une nouvelle théorie de la Vision), 1709.

A Treatise concerning the Principles of human Knowledge (Traité sur les principes de la connaissance humaine), 1710.

Passive Obedience (L’obéissance passive), discours prononcé à la chapelle de Trinity-College, Dublin, 1712.

Three dialogues between Hylas and Philonous (Trois Dialogues entre Hylas et Philonous), 1713.

Essays, publiés dans le journal The Guardian}}, 1713.

De Motu, 1721.

An Essay towards preventing the ruin of Great-Britain (Essai pour prévenir la ruine de la Grande-Bretagne), 1721.

A proposal for the better supplying of Churches in our foreign plantations (Proposition pour mieux pourvoir les Églises de nos établissements à l’étranger ; relative à la fondation d’un collège dans les îles Bermudes), 1725.

A Sermon (Sermon prêché à Saint-Mary-le-Bow), 1731.

Alciphron, or the minute Philosopher (Alciphron, ou le « minute philosopher [1] »), 1732.

The theory of vision, or visual langage (La théorie de la Vision ou le Langage visuel), 1733.

  1. Cette expression ne peut se traduire exactement en français : « Petit philosophe », qui a été employé, aurait un tout autre sens. Elle est une transcription du latin minutus philosophus, terme de dépréciation sans valeur précise, appliqué par Cicéron aux philosophes qui nient l’immortalité de l’âme. Berkeley, dans l’Alciphron, s’en sert pour désigner les libres-penseurs, et le fait interpréter différemment par deux des interlocuteurs du dialogue : 1o Philosophe qui amoindrit la dignité de l’homme ; 2o Philosophe qui porte son attention sur les petites choses, qui les observe minutieusement.