hiérarchique, le long d’une échelle où les ressemblances entre individus sont de plus en plus nombreuses à mesure qu’on s’élève plus haut. Qu’on s’exprime ainsi en termes de finalité, ou qu’on attribue à la matière vivante des propriétés spéciales, imitatrices de l’intelligence, ou bien enfin qu’on se rallie à quelque hypothèse intermédiaire, toujours c’est dans la réalité même en principe (même si notre classification est inexacte en fait) que se trouveront fondées nos subdivisions en espèces, genres, etc. — généralités que nous traduisons en idées générales. Et tout aussi fondées en droit seront celles qui correspondent à des organes, tissus, cellules, « comportements » même des êtres vivants. — Maintenant, si nous passons de l’organisé à l’inorganisé, de la matière vivante à la matière inerte et non encore informée par l’homme, nous retrouvons des genres réels, mais d’un caractère tout différent : des qualités, telles que les couleurs, les saveurs, les odeurs ; des éléments ou des combinaisons, tels que l’oxygène, l’hydrogène, l’eau ; enfin des forces physiques comme la pesanteur, la chaleur, l’électricité. Mais ce qui rapproche ici les unes des autres les représentations d’individus groupées sous l’idée générale est tout autre chose. Sans entrer dans le détail, sans compliquer notre exposé en tenant compte des nuances, atténuant d’ailleurs par avance ce que notre distinction pourrait avoir d’excessif, convenant enfin de donner maintenant au mot « ressemblance » son sens le plus précis mais aussi le plus étroit, nous dirons que dans le premier cas le principe de rapprochement est la ressemblance proprement dite, et dans le second l’identité. Une certaine nuance de rouge peut être identique à elle-même dans tous les objets où elle se rencontre. On en dirait autant de deux notes de même hauteur, de même intensité et de même timbre. D’ailleurs, à tort ou
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